Le
saint Coran, livre sacré des musulmans, véritable constitution de l’islam, est
la parole d’Allah dans son intégralité, sous forme de livre révélé au saint
Prophète Muhammad à travers l’archange Gabriel (HazratJibrîla.s).
Il
fut révélé de façon étalée sur une période de 23 ans, au saint Prophète
Muhammad et par fragments, c’est à dire par verset,
groupe de versets, sourate entière ou même plusieurs sourates à la fois.
Dernier
message révélé par Allah aux hommes, il est la mère des livres, c’est à dire
qu’il annule et remplace tous les anciens écrits tels que le Zabour (les Psaumes) révélés à HazratDaaoud (a.s) le prophète
David, le Tawrah (la Torah) révélée à HazratMousaa (a.s) le prophète Moïse, les Swahîf
(les feuilles) révélés à HazratIbrahîm
(a.s) le prophète Abraham et le Injîl
(l’Evangile) révélé à HazratÎsaa
(a.s) le prophète Jésus.
Le
mot Quraan signifie en arabe "lecture”. Qui veut dire
qui se lit ou qui doit être lu. Il est à signaler que le premier mot du premier
verset révélé est le mot « Iqra » qui veut
dire « Lis ». Ce livre de loi, ce livre de prière est fait pour être
lu. Ce dernier message d’Allah, révélé en langue arabe, est et restera
authentique (swahîh) jusqu’à la fin des temps.
C’est
la chose la plus sacré que les musulmans possèdent dans leurs maisons et
mosquées, car il ne constitue que des paroles d’Allah. Il doit être manipulé
avec respect. Il ne doit pas être touché par les gens en état d’impureté, il
faut obligatoirement être propre (voir à ce propos, notre article sur le ghusal
et le wazu).
Cette règle s’applique aussi pour tout autre livre qui contiendrait ne
serait-ce que qu’un seul verset du saint Coran, qu’il soit en arabe ou traduit
dans une autre langue. Il doit être rangé dans des endroits propres et ne doit
pas être rangé dans des endroits dont le niveau serait en dessous de nos
parties privées. Il ne doit pas être lu dans les endroits impropres (dans les
blocs hygiènes tels que toilettes ou salles de bain, sous les ponts et dans les
marchés par exemple).
Sa
lecture doit être respectée, c’est à dire, il doit être écouté attentivement
lorsqu’il est lu à voix haute. Et où qu’on le lit, il est recommandé que le
lieu soit parfumé (voir notre article sur le agarbatthi
/ encens).
C’est
aussi un livre de prière, on y trouve son tilaawat
(lecture) dans presque tous les ibaadats (prières et
actes d’adoration).